Résurrection du Christ

Notre Dame de Kazan

L’église Notre Dame de Kazan est un petit bijou, malheureusement non visitable car en restauration. Avec ses couleurs vives, rouges, marrons, ocres coiffés de bleu, on la dirait construite en pain d’épice.

Nous nous arrêtons à l’Eglise de la Résurrection du Christ, qui est typique des églises orthodoxes, surchargée d’ors et d’icônes, avec ses odeurs de cire de bougie et d’encens, ses quelques fidèles reprenant les incantations du pope ou se signant dans l’expression d’une foi profonde. A l’extérieur, quelques empilements de briques attendent le bon vouloir des maçons qui restaurent le monastère attenant à l’église. Leur aspect m’inquiète : la plupart sont fêlées et un grand nombre sont noircies et à moitié fondues par une température excessive du four de cuisson.

De nombreuses rues sont bordées de maisons en bois décorées de dentelles de bois sculpté. Très souvent les volets et leurs chapiteaux sont également sculptés de manière complexe. 

Volets sculptés

Au milieu de toutes ces maisons, un grand immeuble d’habitation, béton crasseux et ferraille rouillée, nous rappelle que nous ne sommes plus au milieu du 19e siècle.

Immeuble résidentiel

Le soir, retour à l’hôtel Baïkal / Intourist pour tester un autre de ses restaurants, chinois classique celui-là, avec ses grandes tables rondes et sa douzaine de plats accessibles aux convives par plateau tournant central. Histoire sans doute de nous préparer à la gymnastique mentale de nos futurs prix en euros, la canette de bière y est à 35 roubles plus 5% de taxes.