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L’après-midi, le groupe se disperse, quelques-uns, ayant assez marché, retournent se reposer à l’hôtel. Je vais faire un tour au marché de la rue Dzerjinski. Il y a là un marché de plein air (vêtements, livres, disques, cassettes, gadgets, restauration…), un centre commercial et un marché couvert pour l’alimentation. Ce dernier propose un vaste choix de beaux produits, mais à des prix qui semblent faire hésiter beaucoup de clients.


Au marché de la rue Dzerjinski

Le lendemain, c’est l’avion pour Saint-Pétersbourg. Je photographie notre groupe au pied de l’avion, avant qu’il monte l’escalier. Nous avons une escale à Ekaterinbourg, où pour d’obscures raisons administratives ou de sécurité, on nous fait tous descendre de l’avion, sortir de l’aéroport puis rentrer pour un nouveau contrôle des passeports et des billets. Heureusement qu’il n’en est pas de même pour nos bagages !  Une fois de plus, nous nous retrouvons au pied de l’avion.


Aéroport d'Irkoutsk

 Martine, membre de notre groupe, décide de prendre la même photo de départ que moi. Un passager russe, debout à côté d’elle, l’en empêche. Après quelques palabres, nous comprenons pourquoi : prendre une photo avant le départ est un mauvais présage. A l’arrivée à Saint-Pétersbourg, après sept heures de vol, j’éprouve une curieuse sensation : j’ai presque l’impression d’être rentré à la maison !

Le lendemain, lever de bonne heure pour le vol pour Paris. Un vieux bus nous emmène à l’aéroport. A mi-chemin, c’est la panne: le moteur perd toute son eau. Je réfléchis que si nous ratons notre avion, notre sort risque de devenir kafkaïen : pas d’hôtel, un billet d’avion à prix réduit sans doute non transférable sur un autre vol, un visa qui expire le soir même… Notre accompagnatrice de l’agence de voyages fait chauffer son téléphone portable et un miracle se produit : un autre bus nous récupère vingt minutes plus tard. Nous serons à l’heure à Poulkovo et à Roissy…